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Les impayés des États fragilisent financièrement la Commission des forêts d’Afrique centrale

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Le Conseil des ministres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) s’est réuni le 15 avril 2021, sous la présidence du ministre camerounais des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo. L’un des principaux points inscrits à l’ordre du jour des travaux, apprend-on officiellement, a porté sur la situation financière très peu reluisante de cette organisation sous-régionale.  

En effet, dans le communiqué ayant sanctionné ces assises, qui se sont déroulées en visioconférence, l’on apprend que « le Conseil s’est préoccupé » de la situation financière de la Comifac, « avant d’exhorter les ministres à soumettre cette question qui perdure aux instances nationales de décision ». Ceci, en dépit des engagements pris au cours des travaux par le Rwanda, la RCA et le Tchad, « dans le sens du règlement prochain de leurs contributions », apprend-on.

En Afrique centrale, le paiement des contributions statutaires nécessaires au fonctionnement des organisations sous-régionales constitue un véritable casse-tête. Il n’y en a pas jusqu’à la Commission de la Cemac, elle-même, qui ne souffre pas de ce phénomène. À fin 2020, par exemple, les États membres de cette communauté avaient accumulé des arriérés de versement de la taxe communautaire d’intégration (TCI) d’environ 80 milliards de FCFA, selon Daniel Ona Ondo, le président de la Commission de la Cemac.

Cette situation contribue généralement à plomber le fonctionnement de ces institutions communautaires, dont de nombreux experts s’interrogent d’ailleurs sur l’efficacité des actions au fil des années. La Comifac regroupe les pays tels que le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Rwanda et le Tchad.

BRM

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