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L’Union africaine des télécommunications et Nokia signent un accord de collaboration sur la transformation numérique.
Différentes organisations africaines multiplient les accords stratégiques pour accélérer le développement numérique du continent depuis l'année dernière. L’Union africaine des télécommunications, l’une des plus importantes, vient d'en inscrire un de plus à son répertoire.
L’Union africaine des télécommunications et l’équipementier télécoms finlandais Nokia ont annoncé, ce mercredi 15 septembre, la signature d’un accord de collaboration sur la transformation numérique du continent. Six points clés ont été identifiés pour mener à bien cette mission. Il s’agit entre autres du partage des bonnes pratiques sur les tendances et évolutions des technologies télécoms ; l’identification de cas d'usages industriels innovants vers la quatrième révolution industrielle ; la mise en œuvre des technologies et modèles économiques émergents.
Les deux partenaires s’attèleront également à la promotion de la connexion des non connectés au haut débit ; le développement de talents émergents pour l'innovation numérique, la promotion de l'inclusion et de la diversité.
John Omo, le secrétaire général de l'UAT, a expliqué que la vision de l’organisation continentale est « de faire de l'Afrique un participant à part entière et actif dans la société mondiale de l'information et du savoir en permettant un accès universel aux systèmes et services TIC. La collaboration avec un leader mondial de l'industrie tel que Nokia est donc cruciale à cet égard ».
Depuis l’année dernière, l’UAT multiplie les partenariats avec des entreprises internationales de renom afin de préparer du mieux possible l’entrée de l’Afrique dans la quatrième révolution industrielle dont l’avènement a été accéléré par la pandémie mondiale de coronavirus. En juin 2020, elle s’est associée à l’équipementier télécoms suédois Ericsson, puis au chinois Huawei en juin dernier.
L’UAT s’est en quelque sorte approprié l’appel lancé par la Banque mondiale aux pays africains en 2020 – lors de la mise en route de l’initiative Digital Economy for Africa Initiative (DE4A) – de s’engager collectivement pour augmenter massivement les différentes ressources nécessaires à la construction des bases d'une économie numérique florissante.
Rajiv Aggarwal, le responsable des marchés d’Afrique Centrale, de l’Est et de l’Ouest chez Nokia, a indiqué que l’entreprise tirera parti de son expertise technologique et de ses connaissances sur les questions politiques pour avoir un impact positif sur le développement socio-économique du continent. La Banque mondiale estime dans son initiative Digital Economy for Africa Initiative qu’au-delà de l’infrastructure télécoms, l’écosystème règlementaire est également un élément essentiel au succès de l’Afrique dans la transformation numérique.
Muriel Edjo