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Orange annonce la 5G en Afrique entre le second semestre 2021 et 2022

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2021 pourrait connaître un basculement de l’Afrique dans la 5G. Plusieurs opérateurs télécoms préparent actuellement leur réseau à cette technologie. Orange n’est pas disposé à prendre du retard sur ce nouveau segment de marché et affûte déjà ses armes.

Le mercredi 27 janvier, lors de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux à la presse d’Orange – qui s’est tenue dans le nouveau siège du groupe télécoms français à Issy-les-Moulineaux – Stéphane Richard (photo), le président-directeur général, a déclaré que l’arrivée de la 5G en Afrique pourrait se faire « probablement dès la deuxième moitié de 2021 et en 2022 ». Il affirme que l’entreprise « peut commencer à voir des appels d'offres ».

En lançant la 5G en Afrique, Orange se rapprochera davantage de son ambition d’être un opérateur digital de référence sur le continent d’ici 2025. « Nous allons nous appuyer sur notre présence locale et sur notre leadership reconnu dans les réseaux internationaux pour proposer à nos clients entreprises le meilleur de la connectivité avec la 5G et la fibre », soulignait d’ailleurs à cet effet Stéphane Richard dans l’éditorial du rapport annuel intégré 2019 de l’entreprise télécoms.

Orange songe à faire son entrée dans la 5G en Afrique au moment où la technologie mobile suscite également un vif intérêt chez de grands concurrents comme Vodafone et MTN. Vodafone qui a déjà pris une avance sur ce nouveau segment de marché en lançant la 5G au Lesotho depuis août 2018 veut désormais, comme c’est le cas pour MTN, l’introduire pleinement en Afrique du Sud. De nombreux autres opérateurs de moindre envergure comme Telecom Namibia, Mobilis en Algérie ou encore Inwi au Maroc procèdent déjà également à la mise à niveau de leur réseau télécoms pour la 5G.

En Afrique, la 5G portera les besoins en connectivité efficace de nouveaux services tels que l’intelligence artificielle (IA). Selon Audrey Azoulay, la directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), « l’IA peut nous aider à avancer plus rapidement vers la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), en favorisant une meilleure évaluation des risques, en optimisant la précision des prévisions et la vitesse de partage des connaissances, en proposant des solutions innovantes dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’écologie, de l’urbanisme, des industries créatives et en améliorant les conditions de vie et le bien-être quotidien ». 

Muriel Edjo

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